Nos commerçants au coeur de vos envies

À l’arrivée du printemps, l’agneau trouve une place de prédilection sur les tables lors de repas festifs et de rassemblements familiaux. Vos bouchers vous recommandent de conserver votre viande au maximum trois jours dans la partie la plus froide de votre réfrigérateur. Pour une cuisson rosée de viandes comme l’agneau, comptez environ 30 minutes par kilo. Toutefois, lorsque la pièce dépasse 1,5 kilo, ajoutez 15 minutes de cuisson par tranche de 500 grammes.

Pour une viande tendre, privilégiez une cuisson au four à chaleur tournante, en arrosant régulièrement votre agneau. Côté barbecue, le boucher de l’Église, rue d’Estienne d’Orves, vous recommande des côtes d’agneau secondes. « Elles présentent une noix de chair exquisément recouverte d’une couche bien grasse ; or la chair doit être bien épaisse. Les côtes premières, formées des quatre dernières paires, sont parfaites pour un bon rôti. »

Attrapez votre boeuf par les cornes

Saviez-vous qu’il est conseillé de sortir un rosbeef du réfrigérateur entre 20 et 40 minutes avant de l’enfourner, pour une cuisson uniforme ? Qu’après la cuisson, il est préférable d’attendre environ 5 minutes avant de découper votre viande pour une meilleure tendreté et jutosité ? Que pour une cuisson parfaite d’un steak, patienter quelques instants entre chaque saisie, hors du feu, permet à l’huile d’atteindre son point de fusion ?

Les conseils de nos bouchers ne s’arrêtent pas là mais suffisent à nous mettre en appétit. « Pour ajouter une touche de gourmandise à votre pièce, disposez un os à moelle en fin de cuisson. Le gras de l’os viendra napper la viande et ajoutera une dimension supplémentaire à la saveur », complète notre boucher. Parce qu’acheter local, c’est aussi l’occasion de bénéficier de l’expertise de professionnels qui, chaque jour, mettent leur savoir-faire au service de vos envies gourmandes.

Coordonnées des Bouchers – Charcutiers – Traiteurs

Avec le soleil qui revient, les pique-niques, les barbecues, les fruits rouges ou encore les artichauts… ! Alors certes, en mai fait ce qu’il te plaît mais en respectant la saisonnalité des produits, c’est encore meilleur, aussi bien pour les papilles que pour l’environnement. « Mieux vaut choisir des fraises françaises, cueillies à maturité, bien rouges et parfumées », conseillent Alexis et Maxime, cofondateurs de Tonton & Tonton en 2006. Leurs produits, très majoritairement bio, sont soigneusement sélectionnés à Rungis ou auprès de producteurs locaux.

« Nous avons la chance d’avoir beaucoup de fermes autour de Verrières », souligne Alexis. Le mois de mai marque aussi l’arrivée des premiers choux-raves. Ce légume à la tige renflée, au goût délicat rappelant le navet, peut se cuisiner « râpé en salade avec un chou chinois et un filet de sauce soja, ou sauté en wok »,
propose-t-il.

Une fraîcheur retrouvée

Chez l’Épicurien, Natacha et Cyril font également de la fraîcheur de leurs produits une priorité. Les fruits, légumes, fromages et un peu de charcuterie sont sélectionnés tous les jours à Rungis ou auprès de producteurs locaux, avec attention, afin d’être idéalement dégustés le jour-même « pour révéler tout leur parfum, leur texture et leur vivacité », explique Cyril. « Lorsque cela n’est pas possible, ne jamais conserver de fruits au réfrigérateur au risque de casser les arômes et les sucres naturels », insiste son épouse.

Une salade flétrie ? « Elle manque souvent simplement d’eau. Plongez-la dans une eau à 38°C pendant 10 à 15 minutes pour lui redonner toute sa tenue et son croquant ». Pour le chou-fleur, « découpez en fleurettes et réhydratez une heure dans l’eau froide puis réfrigérez-le afin qu’il retrouve du nerf et perde son amertume » ; même procédé pour carottes et radis.

Des vins qui parlent aux plats Gérant du magasin Carrefour Market de Verrières-le-Buisson, Eddy Valmorin cultive la discrétion et la modestie. Si vous l’apercevez au rayon vin, ne manquez pas de recueillir auprès de lui des conseils d’accords mets vins ou vous faire recommander une de ses pépites selon votre fourchette de prix. Si vous pensez qu’un poisson ne s’accorde pas avec du vin rouge, détrompez-vous. « Il doit
être léger, peu tannique et servi frais, précise-t-il. Mieux vaut un rouge un peu trop frais qui se réchauffera dans le verre, qu’un rouge trop chaud qui écrase les saveurs ». S’il s’appuie sur les conseils d’oenologues et de vignerons notamment lors de foires aux vins, Eddy en apprend énormément en échangeant avec les clients. Une alliance subtile entre savoir-faire et écoute.

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