Fondé en 1982 à l’initiative de l’association L’Historique de Verrières, l’ancien musée rassemblait une riche collection d’objets et de documents, fruits de la générosité des habitants. Rénové et rouvert depuis juin 2025, il est niché au 2e étage du Centre André Malraux.

Le musée végétal

Le musée végétal est ouvert à tous les publics et porteur d’une mission élargie. Il s’attache à valoriser l’ensemble du patrimoine communal, depuis les premières traces humaines avec l’exploitation des carrières de grès jusqu’aux savoir-faire agricoles, horticoles et botaniques plus récents, en mettant bien notamment en lumière la richesse de l’herbier de la famille de Vilmorin. Aujourd’hui, l’association Les Amis du musée et les bénévoles de l’Herbier continuent de faire vivre cet héritage. Réorganisé de fond en comble, le musée de Verrières-le-Buisson s’étend sur deux niveaux :

Au premier étage, dans le Salon bleu, une exposition thématique présente des objets issus du passé agricole et artisanal de Verrières, chacun inscrit dans une narration choisie avec soin par Les Amis du musée.

À l’étage supérieur, les vitrines historiques restaurées mettent en scène des pièces emblématiques liées à la famille Vilmorin, ou encore à la distillerie de la Croix-Rouge, active dès le XIXe siècle et spécialisée dans les vins, liqueurs et sirops.

Une maquette centrale restitue le Centre Culturel André Malraux tel qu’il était au siècle dernier et les bâtiments qui composaient autrefois ce coeur de vie communale.

Le parcours, à la fois didactique et interactif, s’appuie sur des panneaux explicatifs, des dispositifs à clapets pour répondre aux questions posées, ainsi que des supports numériques qui enrichissent l’expérience notamment auprès du jeune public.

L’herbier des Vilmorin

En l’espace de six générations, de 1746 à 1964, la famille Vilmorin a profondément transformé l’agriculture et l’horticulture françaises. Elle a également fondé, à Verrières-le-Buisson, un véritable relais entre collections végétales locales et plantes venues d’un peu partout dans le monde. Certaines espèces ont fait l’objet d’un prélèvement pour constituer des planches d’herbier. Des planches numérisées sont accessibles dans le musée végétal à travers des outils numériques pour permettre aux visiteurs d’apprécier la précision et la rigueur de ce travail d’observation.

Un spécimen authentique est également présenté, sous vitre et sur chevalet, en rotation régulière. Cette même vitre sépare l’espace d’exposition d’un compactus réservé à la bonne conservation de l’Herbier et qui est accessible uniquement aux chercheurs qui peuvent consulter les planches originales pour en extraire des données scientifiques.

Bien plus qu’un objet de collection réveillant des souvenirs d’école, l’Herbier permet d’observer l’évolution des espèces, de documenter les transformations des écosystèmes ou encore d’analyser les effets du changement climatique. Depuis quand collecte-t-on les plantes ? Quelle en est la finalité ? Autant de questions auxquelles le musée végétal sera à même de répondre.