Qu’on l’appelle « bande-dessinée » en France, « comics » dans le monde anglophone ou encore « manga » au Japon, le 9e art n’a de cesse de convoquer depuis le début du XIXe siècle, avec les premières « histoires articulées » de Rodolphe Töpffer, l’humour, l’onirisme, la satire ou la politique, bien souvent à des fins pédagogiques ou idéologiques.
Il n’empêche que si certaines de ces illustrations peuvent sembler conter des histoires, qui pour certains seraient qualifiées de « légères », telles que les aventures d’Astérix ou de Tintin, il est parfois question de sujets bien plus graves comme Maus, cette petite souris, allégorie du peuple juif, victime de l’holocauste durant la Seconde Guerre mondiale.
Néanmoins, hormis ses qualités littéraires et narratives, l’univers de la bande dessinée ne peut être séparé de son autre moitié, sans qui elle ne pourrait exister et acquérir ainsi toute sa puissance artistique, l’illustration. À la manière des prémices avant l’heure du genre, des inspirations, des enluminures moyenâgeuses ou plus tard des images d’Épinal, le raffinement, le coup de crayon et le génie créatif transparait dans l’image, donnant ainsi de véritables chefs-d’œuvre plastiques.
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Cet appel à projet est destiné essentiellement aux artistes issus de l’univers de l’illustration, du dessin, de la peinture voire de la gravure. Cependant, photographes et sculpteurs sont également invités à partager leurs candidatures si leur travail s’articule autour de cet univers.
Les dossiers seront reçus jusqu’au 26 octobre 2025 inclus
