Le souvenir d’Honoré d’Estienne d’Orves perdure à Verrières-le-Buisson

Exposition historique, fresque des enfants de l’école Honoré d’Estienne d’Orves, monument aux Morts, bâtiments historiques… Un parcours est à votre disposition jusqu’à la fin de cette année, pour redécouvrir l’Histoire et le destin du résistant que fut Honoré d’Estienne d’Orves.
Tous nos remerciements vont à l’Association Historique de Verrières sans qui l’exposition historique n’aurait pas eu lieu.

Et pour vous accompagner dans vos déambulations, nous vous conseillons l’écoute du podcast Honoré d’Estienne d’Orves : « mon père, ce héros mort pour la France » qui témoigne du temps passé, avec les souvenirs de Rose de Beaufort, la fille d’Honoré d’Estienne d’Orves ?

CONFÉRENCE « Honoré d’Estienne d’Orves et le réseau Nemrod : échec d’une liaison entre la France libre et la Résistance intérieure au début de l’Occupation »

Si elles constituent deux facettes de la Résistance française, la France libre, créée à Londres au cours de l’été 1940, et les organisations résistantes pionnières qui se développent en métropole au début de l’Occupation allemande, évoluent en départ en parallèle, sans lien entre elles. Mais très vite il apparaît nécessaire que des contacts s’établissent de part et d’autre de la Manche. La Résistance intérieure ne peut se développer sans aide extérieure. Et à Londres, le général de Gaulle a besoin d’établir des liens avec les résistants de l’intérieur pour renforcer une légitimité qui est au départ fragile. Cette nécessité d’une liaison entre résistants de l’extérieur et de l’intérieur est la mission qui est confiée au lieutenant Honoré d’Estienne d’Orves, l’un des tous premiers agents de la France libre envoyé en France occupée pour y développer un réseau (Nemrod) et établir des contacts avec les résistants de métropole. Mais la trahison du radio Alfred Gaessler entraînera l’arrestation d’Estienne d’Orves quelques semaines seulement après son arrivée en Bretagne et le démantèlement du réseau. Cet échec constituera, un an avant la mission Jean Moulin, une sorte de rendez-vous manqué pour permettre aux deux résistances, celle de l’intérieur et de l’extérieur, de se rencontrer.

• Lundi 20 septembre à 14h15,
• Espace Bernard Mantienne, 3 voie de l’Aulne
• Entrée libre

RENCONTRE avec Etienne de Montéty, auteur du livre « Honoré d’Estienne d’Orves, un héros français » (éd. Perrin, 2001)

D’Estienne d’Orves, un nom célèbre et méconnu : une station de métro à Paris, des rues dans des dizaines de communes de France. Et après ? Un homme né à Verrières-le- Buisson, officier de Marine, qui rallie la France libre en juillet 1940. Arrêté en janvier 1941 à Nantes où il organisait un réseau de résistance, il est fusillé en août 1941. Il laisse à sa famille des écrits pleins de lucidité et de hauteur d’âme. Qui était cet homme programmé pour devenir un responsable de la Marine française et devenu un dissident, puis un emblème de la Résistance française ? Naît-on héros ou le devient-on ?

Etienne de Montéty dirige le Figaro littéraire. Il est écrivain et l’auteur de «La Grande Epreuve», Grand prix du roman de l’Académie française en 2020 • Rencontre suivie d’une séance de dédicace en partenariat avec la librairie verriéroise Mag’azelle

• Vendredi 24 septembre à 19h
• Centre André Malraux, 13 rue d’Antony
• Entrée libre

CINÉMA avec deux projections au cinéma Espace Bernard Mantienne

L’ARMÉE DES OMBRES

• jeudi 9 septembre à 20h30
• de Jean-Pierre Melville, 1969
• 2h20, drame
• Avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Crauchet

France 1942. Gerbier, ingénieur des Ponts et Chaussées est également l’un des chefs de la Résistance. Dénoncé et capturé, il est incarcéré dans un camp de prisonniers. Alors qu’il prépare son évasion, il est récupéré par la Gestapo…

DIPLOMATIE

• jeudi 16 septembre à 20h30
• de Volker Schondorff,
• 2014, 1h24, drame
• Avec André Dussollier, Niels Arestrup, Burghart Klaußner

La nuit du 24 au 25 août 1944.
Le sort de Paris est entre les mains du Général Von Choltitz, Gouverneur du Grand Paris, qui se prépare, sur ordre d’Hitler, à faire sauter la capitale. Issu d’une longue lignée de militaires prussiens, le général n’a jamais eu d’hésitation quand il fallait obéir aux ordres. C’est tout cela qui préoccupe le consul suédois Nordling lorsqu’il gravit l’escalier secret qui le conduit à la suite du Général à l’hôtel Meurice. Utilisant toutes les armes de la diplomatie, le consul va essayer de convaincre le général de ne pas exécuter l’ordre de destruction.